2 Corinthiens 12, 1 à 10

[Chaque jour les Écritures, année 4, 29 décembre]

Un homme en Christ est quelqu’un pour qui la chair a perdu ses droits (Rom. 8, 1, 2). Il est « une nouvelle création » (chap. 5, 17). Sa position devant Dieu est celle de Christ Lui-même et il l’occupe déjà par la foi dans le ciel. Paul, lui, s’y est trouvé ravi réellement pendant un moment inoubliable. Et qu’a-t-il pu voir dans le paradis ? Christ ressuscité et glorieux. Qu’a-t-il pu y entendre ? Le langage du ciel qui ne peut se traduire dans les langues des hommes (v. 4). Quelle faveur extraordinaire ! Mais cette expérience unique présentait ensuite un danger certain pour l’apôtre. Pour le garder de s’enorgueillir, « une écharde dans la chair » lui est donnée : peut-être une infirmité pénible, tendant à le rendre méprisable dans sa prédication (chap. 10, 1, 10 ; Gal. 4, 14). Seigneur, débarrasse-moi de cela, supplie l’apôtre ; mon service en souffrira… — « Ma grâce te suffit », est la réponse du Seigneur. Contrairement aux apparences, l’écharde était un effet de cette grâce. Ne servait-elle pas en Paul à juguler la chair, « ce compagnon gênant de son travail » (J.N.D.) ? Oui, précieuses sont pour le chrétiens les infirmités et les épreuves. Elles contribuent à affaiblir l’homme pour permettre à la puissance de Dieu de se manifester (v. 9, 10 ; chap. 4, 7…).