2 Corinthiens 12, 11 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 4, 30 décembre]

Quel chagrin pour l’apôtre de voir les suppositions faites à son sujet, les motifs intéressés et les ruses qu’on lui prêtait (v. 14, 16 ; chap. 7, 2, 3 ; comp. Act. 20, 33) ! Alors que, dans une conduite irréprochable, il n’avait cessé, avec ses compagnons d’œuvre, de marcher « sur les mêmes traces » : celles de Christ (v. 18). S’il répond longuement à ces calomnies, ce n’est cependant pas pour se justifier mais parce qu’il a en vue l’édification de ses bien-aimés Corinthiens (v. 19 ; 1 Cor. 14, 26 fin). En effet, ne pas reconnaître le ministère de l’apôtre revenait à rejeter aussi l’autorité de la Parole divine qu’il annonçait. Combien de soi-disant chrétiens aujourd’hui rejettent telle partie de la Parole inspirée et particulièrement les épîtres de Paul. Le verset 21 montre à quels péchés conduisent cette négligence et ce mépris. — Ainsi, dans ce chapitre, « nous trouvons l’état le plus glorieux auquel un chrétien puisse être élevé… et la condition la plus misérable dans laquelle il puisse tomber… Quel contraste entre cette élévation dans le troisième ciel et cette vile dégradation charnelle ! Et le chrétien est capable des deux ! Quelle leçon et quel avertissement pour chaque saint… » (J.N.D., Un homme en Christ p. 2).