Psaume 90

[Chaque jour les Écritures, année 5, 1 janvier]

Une année qui commence est un moment favorable pour « faire le point ». Regardant en arrière, le croyant peut s’écrier avec reconnaissance : « Seigneur, tu as été notre demeure… » (v. 1). Quant au présent, il mesure la courte durée de son existence ici-bas et demande à Dieu de lui apprendre à compter ses jours afin d’en acquérir un cœur sage (v. 12). Cette sagesse, selon Éphésiens 5, 15 et 16, nous amènera à saisir l’occasion (à racheter le temps ou à le mettre à profit, d’après d’autres traductions ; voir aussi Col. 4, 5). Oui, ces années qui se consument comme une pensée, employons-les pour le Seigneur (v. 9). — Et vous, lecteur inconverti, cette année de grâce, la dernière peut-être, vous renouvelle l’occasion d’accepter Jésus comme votre Sauveur : saisissez-la sans plus tarder. — Cette « prière de Moïse, homme de Dieu » sera dans la bouche de l’Israël repentant des derniers jours. Mais les rachetés du Seigneur, qui connaissent Son immense amour, peuvent demander dès maintenant : « Rassasie-nous, au matin (c’est-à-dire dès notre jeunesse), de ta bonté ; et nous chanterons de joie et nous nous réjouirons tous nos jours » (v. 14). Heureux désir au seuil de cette nouvelle année !