Psaume 95

[Chaque jour les Écritures, année 5, 5 janvier]

La puissance de Dieu en salut éveille des cris de joie chez ceux qui en sont les objets. Jadis, au bord de la mer Rouge, un peuple racheté avait fait monter vers l’Éternel le cantique de la délivrance. Hélas ! l’histoire d’Israël dès ses premiers pas dans le désert nous apprend qu’on peut être témoin des œuvres de Dieu (v. 9) et ne pas connaître Ses voies (v. 10). Elle nous montre aussi que ce n’est pas seulement l’impie Pharaon qui avait endurci son cœur (Ex. 8, 15, 32…) mais qu’Israël n’avait pas tardé à en faire autant (v. 8). Les noms mêmes de Massa (tentation ; voir Ex. 17, 7) et de Meriba (contestation) sont pour toujours gravés dans son histoire (comp. Nomb. 11, 3, 34). Ces faux pas ont jalonné ses tristes étapes à travers le désert et ont servi à les désigner. Que ces noms, chers amis, soient aussi sur notre chemin comme des poteaux indicateurs pour nous avertir solennellement. — L’épître aux Hébreux cite et commente ce psaume à notre intention (Héb. 3, 7…) : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur ». C’est avec le cœur que l’on doit écouter le Seigneur. Que le nôtre aujourd’hui soit sensible à « Sa voix », et Lui pourra demain, nous faire entrer dans Son glorieux repos.