Psaume 94

[Chaque jour les Écritures, année 5, 4 janvier]

À la différence de l’Israélite du temps de la fin, le chrétien doit se garder de tout désir de vengeance (Rom. 12, 17…). Il n’en souffre pas moins du mal et de l’injustice qui règnent dans ce monde, où l’orgueil (v. 2), la méchanceté (v. 3), l’arrogance, la vantardise (v. 4), l’oppression et la violence (v. 5, 6) se donnent libre cours. Le croyant ne peut traverser la terre en restant insensible à ce qu’il voit tous les jours. Et plus il a conscience de la sainteté de Dieu, plus le mal lui fait horreur (Ps. 97, 10). C’est pourquoi Christ, l’homme parfait, en a souffert plus que personne. Voyez-Le en Marc 3, 5 « attristé de l’endurcissement de leur cœur »… Et Il a été Lui-même l’objet de la suprême injustice (v. 21). — Souvent la constatation de ce mal qui nous entoure soulève en nous une multitude de pensées pénibles : Dieu ne voit-Il pas ces choses ? Pourquoi n’intervient-Il pas ?… En réponse, le Seigneur ne nous donne en général pas d’explications mais toujours des consolations (v. 19). En nous ouvrant les yeux sur la méchanceté du monde, Il nous aide à nous en séparer. Mais c’est afin de mieux nous attacher à Lui-même et pour que notre espérance en soit rendue plus ferme. Puissent les consolations d’en haut faire toujours les délices de notre âme !