Psaume 103

[Chaque jour les Écritures, année 5, 12 janvier]

Comme David, invitons notre âme à bénir Dieu et à discerner Ses innombrables bienfaits. Hélas ! nous sommes portés à tenir à jour la liste de tout ce qui nous manque, plutôt que celle des bienfaits reçus. Combien nous sommes ingrats et inconséquents ! Ne nous arrive-t-il jamais par exemple, au moment du repas, de nous plaindre de la nourriture… pour laquelle nous venons à l’instant même de rendre grâces au Seigneur ? — Par-dessus tous Ses dons, nos âmes ont de quoi remercier Dieu continuellement pour le pardon de nos péchés (v. 3). S’Il nous avait rendu selon ce que ceux-ci méritaient, un éternel châtiment aurait été notre part (v. 10). Mais maintenant Il a éloigné ces péchés jusqu’à l’infini (v. 12). Il les a jetés derrière Son dos (És. 38, 17), blanchis comme la neige (És. 1, 18), dissipés comme un nuage (És. 44, 22), jetés dans les profondeurs de la mer (Mich. 7, 19), et Il ne s’en souviendra plus jamais (És. 43, 25 ; Héb. 10, 17). — Envers « ceux qui le craignent » la bonté de Dieu est sans limite (v. 11, 13, 17 ; comp. És. 55, 7-9). Le craindre ne signifie donc plus redouter Sa colère. C’est la disposition d’esprit de ceux qui ont appris à connaître Sa compassion et Sa miséricorde (v. 8 ; lire Ps. 130, 4) et y puisent toujours de nouvelles raisons de Le bénir.