Psaume 102, 16 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 5, 11 janvier]

Dieu a considéré du ciel les prisonniers de Satan, voués à la mort éternelle. Il a entendu leur gémissement (v. 19, 20). Il a voulu les délier pour qu’ils puissent Le louer (v. 21). Et Il a dans ce but envoyé Son Fils ici-bas. — Vrai homme, Christ a supplié Celui qui pouvait Le sauver de la mort (v. 24 ; Héb. 5, 7…). Mais, dans le même verset 24, une consolation extraordinaire répond à « la prière du désolé » (v. 17). C’est comme homme que Christ a prié ; c’est comme Dieu qu’Il obtient la réponse. Et il nous est permis d’entendre l’entretien merveilleux qui s’engage entre Dieu le Père et Dieu le Fils. C’est le mystère inscrutable ! Qui donc est cet affligé, cet homme solitaire accablé d’outrages et mesurant sa faiblesse ? C’est Celui qui a « jadis fondé la terre » et déployé les cieux (Mich. 5, 2) ! La moitié de Ses jours ? Mais Ses années ne finiront pas ! La création vieillira et passera ; le Créateur subsiste à jamais. Il est le Même éternellement. Et l’épître aux Hébreux qui cite ces versets ajoute que le Fils, en qui resplendit toute la gloire de Dieu, est aussi Celui qui a fait « par lui-même la purification des péchés » (Héb. 1, 2, 3, 10-12). Valeur infinie d’une telle œuvre accomplie par une telle personne !