Psaume 105, 23 à 45

[Chaque jour les Écritures, année 5, 16 janvier]

La puissance de l’Éternel se déploie tout au long du livre de l’Exode. On y trouve d’abord Ses miracles en jugement sur les Égyptiens (v. 27-36), puis Ses miracles de grâce en faveur d’Israël (v. 37-41). Toutefois les terribles plaies qui frappèrent l’Égypte n’étaient pas seulement destinées à effrayer et à châtier le Pharaon. L’Éternel voulait avant tout se révéler à Son propre peuple par des signes et des prodiges (v. 27 ; Ex. 14, 31). — « Il parla »… et la chose arriva (v. 31, 34). Comme au jour de la création, il Lui a suffi d’une parole pour susciter les innombrables petits agents de Sa colère : mouches venimeuses, moustiques, sauterelles, yéleks (comp. Héb. 11, 3…). Et quelle humiliation pour l’homme d’être vaincu… par de vils insectes. — Israël quitte l’Égypte après la Pâque, échangeant sa misère contre de grandes richesses (v. 37). Il a gémi sous l’oppression ; Dieu le fait sortir avec joie et chant de triomphe (v. 43). Lui qui a travaillé si durement va posséder « le travail des peuples » (v. 44). Et toute cette œuvre rédemptrice résulte de l’engagement que l’Éternel avait pris envers Abraham (v. 42 ; lire Gen. 15, 13, 14). Rien ne peut empêcher le Dieu fidèle d’accomplir « sa parole sainte » (v. 42 ; Luc 1, 72, 73).