Psaume 106, 1 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 5, 17 janvier]

L’œuvre de Dieu était seule en vue dans le psaume 105 ; il n’y était pas question des péchés d’Israël. Le psaume 106 reprend le même récit à partir de la sortie d’Égypte, mais en soulignant la responsabilité du peuple (comp. par ex. l’épisode des cailles, au Ps. 105, 40 et 106, 14, 15). Notre histoire comporte elle aussi un double aspect. D’une part, l’œuvre parfaite de la grâce qui nous sauve, puis nous prend en charge pour nous conduire sûrement au but, en dépit des obstacles et des difficultés (Phil. 1, 6). En second lieu, notre marche, trop souvent ralentie par des détours et des faux pas. Nous avons bien besoin de Celui qui, plus que Moïse, se tient sans cesse « à la brèche », intercédant pour les siens (v. 23 ; Rom. 8, 34). — « N’oublie aucun de ses bienfaits », recommandait le psaume 103. En effet, l’oubli est la porte ouverte à la convoitise et celle-ci conduit à la rébellion (Ps. 106, 7, 13, 14, 21). Dans un cœur ingrat, Satan a beau jeu de semer des désirs coupables. Pour celui qui a cessé d’estimer les dons de Dieu, il sait rendre attrayantes les choses du monde et, par elles, attirer peu à peu sa victime dans le chemin de la révolte ouverte contre Dieu. Que le Seigneur nous accorde d’être toujours « attentifs à ses merveilles » (v. 7).