Psaume 107, 23 à 43

[Chaque jour les Écritures, année 5, 20 janvier]

Beaucoup de personnes ne pensent à Dieu qu’au moment des épreuves. Doivent-elles s’étonner s’Il leur en envoie ? Comme ces marins pris dans la tempête (v. 23-30), les hommes sont parfois placés dans des situations désespérées (Luc 8, 23…). Dieu veut ainsi leur faire réaliser leur totale impuissance et le néant de toute leur sagesse (v. 27 ; Ps. 108, 12). Pourquoi ? Pour les amener à crier à Lui. Il n’attend que cela pour intervenir. À Sa voix, les flots se calment (v. 29). Et en même temps se calme l’esprit de l’homme quand il consent à confier au Seigneur le gouvernail pour se laisser conduire au port désiré (v. 30) ! — Ces voies de Dieu pour le salut d’une âme ont leur équivalent dans la vie du croyant. Les sources terrestres auxquelles il s’abreuvait peuvent tarir (v. 33 ; comp. 1 Rois 17, 7). Mais en même temps, le Seigneur lui fera trouver de l’eau vive à l’endroit où il ne la cherchait pas (v. 35 ; Ex. 15, 22-25). Ce qui paraissait aride et amer deviendra précisément pour l’âme une source de joie et de force. « Qui est sage prendra garde à ces choses et comprendra les bontés de l’Éternel » (v. 43). Oui, soyons-en certains, toutes nos circonstances, celles qui sont pénibles comme celles qui sont agréables, sont dispensées par « Sa bonté qui demeure à toujours » (comp. v. 1).