Psaume 107, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 5, 19 janvier]

Le cinquième livre des Psaumes considère prophétiquement les rachetés d’Israël (Juda et les dix tribus) rassemblés dans leur pays (v. 3) « à l’aube du jour » millénial (Ps. 108, 2). Ils rappellent au psaume 107 les détresses rencontrées sur le chemin du retour, leurs cris d’angoisse à l’Éternel, Ses délivrances, et enfin la louange qui maintenant Lui revient. — D’une manière générale ces quatre tableaux : versets 4 à 9 ; 10 à 16 ; 17 à 22 ; 23 à 32, illustrent les différentes voies de Dieu pour le salut d’une âme (v. 9). Celle-ci a peut-être longtemps erré sans but et sans repos dans l’aride désert de ce monde (v. 4, 5 ; comp. Gen. 21, 14…). Sous le sentiment de son dénuement, elle a crié à Dieu qui l’a alors rassasiée, satisfaite et conduite au repos divin (v. 9, 7). — L’âme a pu gémir sous l’esclavage de Satan, l’oppresseur, dans les ténèbres et les fers du péché… (v. 2, 10). Mais Dieu a entendu ses appels au secours. Il l’a faite sortir et a rompu ses liens (v. 14, 16). — Elle a pu connaître le désespoir, toucher par la maladie ou l’accident aux portes de la mort, aboutissement des voies de l’homme (v. 17, 18). Jusqu’à ce que Dieu envoie Sa parole et la guérisse (v. 20). — Chacun de nous peut-il dire où et comment le Seigneur a trouvé et sauvé son âme ?