Psaume 109, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 5, 22 janvier]

Ce psaume terrible s’ouvre en invoquant le « Dieu de ma louange » (v. 1). Aucune menace, aucun sujet d’accablement n’empêchait Jésus de lever les yeux vers Son Père et de Le louer. Au contraire, c’étaient autant de raisons pour le faire. Comment se défendait-Il quand Il était « entouré de paroles de haine » (v. 3) ? « Mais moi — dit-Il — je me suis adonné à la prière » (v. 4). Telle devrait être, chers amis chrétiens, notre seule « riposte » lorsqu’il nous arrive de rencontrer une hostilité injuste. Si nous nous taisons — ou plutôt si nous ne parlons qu’à Dieu — Lui ne se taira pas et se chargera de répondre à notre place (v. 1 ; Rom. 12, 19). Toutefois Christ a été seul à endurer « une telle contradiction… » (Héb. 12, 3). Ses adversaires (qui, dans l’original hébreu, portent le même nom que leur maître Satan) non seulement Lui ont fait la guerre sans cause ; mais, s’écrie Jésus, « ils m’ont rendu le mal pour le bien et la haine pour mon amour » (v. 5). Or parmi eux s’était rangé Judas, coupable d’une ingratitude d’autant plus affreuse qu’il avait été l’objet d’une plus intime affection. Actes 1, 20 lui applique le verset 8 (et, pour l’avenir, ce passage se rapporte à l’Antichrist). Certes il y avait bien là de quoi briser le cœur du Sauveur (v. 16).