Psaumes 109, 21 à 110

[Chaque jour les Écritures, année 5, 23 janvier]

« Agis pour moi à cause de ton nom », demande l’affligé et le pauvre (c’est-à-dire Christ ; v. 21, 22 ; comp. Jean 12, 26). « Qu’on sache que c’est ici ta main… » (v. 27). Dieu devait à Sa propre gloire de délivrer Celui qui L’invoquait. Et c’est le psaume 110 ! Quel relief il prend après le tableau de l’abaissement de l’homme de douleurs. Celui-ci, comme dit un cantique, est « maintenant exalté par Dieu même, — dans les hauts lieux près de la majesté… ». L’Éternel s’est tenu à la droite du pauvre pour le sauver (Ps. 109, 31) ; c’est le passé. Pour le présent, en gloire, Il L’a fait asseoir à Sa droite (v. 1 ; Éph. 1, 20). Et plus tard encore, promet le verset 5, « le Seigneur, à ta droite, brisera les rois au jour de sa colère ». Ses adversaires du psaume 109 seront mis pour marchepied de Ses pieds : leur asservissement fera partie de Sa gloire. — Ce psaume est cité huit fois dans le Nouveau Testament. Il sert pratiquement de fil conducteur à toute l’épître aux Hébreux (chap. 1, 13 ; 7, 17 ; 10, 13…). — Enfin, à ces promesses faites au Messie, s’en ajoute une qui se rapporte à Son chemin sur la terre (v. 7). Christ, homme, devait trouver ici-bas quelques rares instants de rafraîchissement, propres à encourager et à fortifier Son âme (par ex. Luc 7, 9, 44 ; 9, 20 ; 10, 21, 39 ; 23, 42)…