Psaumes 117 à 118, 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 29 janvier]

Si nous jouissons pour nous-mêmes du Seigneur (Ps. 116) nous en inviterons d’autres à L’adorer avec nous. Il en sera ainsi d’Israël. Autrefois si jaloux de ses privilèges, plein de mépris pour les nations, il les conviera lui-même à la louange universelle (v. 1 ; Rom. 10, 19 ; 15, 11). — La bonté et la vérité de Dieu sont de nouveau nommées ensemble (v. 2 ; voir Ps. 108, 4 ; 115, 1). Elles sont la double manifestation envers les hommes des caractères essentiels de Dieu : amour et lumière. Quel inépuisable sujet de méditation contient donc ce précieux petit psaume (qui se trouve être le chapitre central de la Bible). — Au psaume 118, c’est la bonté de l’Éternel qui est le thème de la louange. Environné et menacé par le monde entier, Israël fera l’expérience que le secours de l’homme et des principaux est vain (v. 8, 9 ; Ps. 108, 12). Le nom de l’Éternel sera sa seule sauvegarde. Quant à nous, ce qui nous menace, ce sont essentiellement, hélas, les convoitises de nos pauvres cœurs (Jacq. 1, 14). Maintes fois nous avons été sur le point de tomber, mais Dieu nous a été en secours ; Il a gardé nos pieds de chute (v. 13 ; Ps. 116, 8). Et l’homme ne pourra rien faire ni contre nous (v. 6) ni pour nous (v. 8) car le Seigneur est notre force (v. 14).