Psaume 118, 15 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 5, 30 janvier]

Ce psaume occupe une place importante dans les prophéties relatives au Seigneur. Le verset 22 cité dans les évangiles ainsi qu’en 1 Pierre 2, 7, annonce à la fois le rejet de Jésus et la place qui Lui reviendra. Que ces conseils de Dieu en Christ soient toujours « une chose merveilleuse devant nos yeux » (v. 23). Les versets 25 et 26 nous rappellent l’entrée du Messie à Jérusalem et les cris jetés par la foule : « Sauve je te prie » (Hosanna en hébreu). « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Matt. 21, 9). Malgré lui, le peuple juif L’a invoqué et honoré ce jour-là comme l’annonçaient les Écritures. Et celles-ci devraient aujourd’hui ouvrir les yeux de ce peuple. Cependant le moment vient où ce passage aura son véritable accomplissement. Le Messie triomphant sera alors reçu et salué par le résidu fidèle. — Chez les Juifs, ce psaume faisait partie du rituel de la Pâque. Peut-être est-ce l’hymne chantée par le Seigneur avec Ses disciples après la cène (Marc 14, 26) ? S’il en est ainsi, avec quels sentiments a-t-Il prononcé en un tel moment les versets 6, 21 et 22 et la fin du verset 27 : « Liez… le sacrifice aux cornes de l’autel » ! — Le psaume s’achève comme il a commencé : en célébrant la bonté immuable de l’Éternel (v. 1, 29).