Psaume 119, 17 à 40

[Chaque jour les Écritures, année 5, 1 février]

Quand nous ouvrons notre Bible, commençons toujours par demander au Seigneur d’ouvrir nos yeux pour en discerner les merveilles (v. 18). Mais qu’Il détourne en même temps nos regards de « la vanité » (v. 37), et combien de choses ce mot recouvre ! Car il n’est pas possible de trouver son plaisir à la fois dans la Parole et dans les choses de ce monde, par exemple l’amour des richesses (v. 36 ; lire Luc 16, 13). Un autre obstacle qui trop souvent nous ferme les Écritures, c’est une mauvaise conscience. Comment jouir de ce qui nous reprend ? Il faut d’abord confesser notre faute ou notre état. « Je t’ai déclaré mes voies », dit le psalmiste ; et alors il peut ajouter : « enseigne-moi… (v. 26, 33 ; Ps. 32, 5, 8) ; fais-moi comprendre… (v. 27) ; donne-moi de l’intelligence… (v. 34) », toutes prières agréables au Seigneur. Ses témoignages sont « les hommes de mon conseil » (v. 24). Encore faut-il que je me laisse conseiller par eux ! — Remarquons aussi la progression entre les versets 30, 32 et 36. Le croyant a choisi la voie de la fidélité ; il se propose d’y courir et demande à Dieu, non d’élargir ce chemin, mais d’élargir son cœur pour que l’objet de ses affections l’attire avec plus de puissance (Phil. 3, 14). Enfin il compte sur Dieu pour l’y faire marcher (v. 35).