Psaume 119, 41 à 64

[Chaque jour les Écritures, année 5, 2 février]

La Parole de Dieu règle toute la vie du croyant. Elle lui permet de répondre quand on lui fait tort, non pas nécessairement par le langage, mais par la patience et la confiance qu’elle lui enseigne (v. 42). Parce qu’elle est « la parole de la vérité » (v. 43), elle donne à l’homme de Dieu une assurance et une autorité quand il parle, une sainte liberté dans sa marche. Pourquoi sommes-nous souvent si timides dans notre petit témoignage ? Justement parce que nous manquons de cette force et de cette conviction intérieure que communique la Parole de vérité crue, aimée et méditée. « Tes statuts m’ont été des cantiques… » (v. 54). Quel Seigneur que le nôtre ! De quel chef d’état, fût-il le meilleur, pourrait-il être dit que ses commandements sont un sujet de joie pour celui qui doit s’y soumettre ? — Les versets 57 à 64 nous montrent le cœur du croyant préoccupé de conformer sa marche à la volonté du Seigneur : « J’ai pensé à mes voies… » (v. 59), dit le fidèle ; ensuite seulement « j’ai tourné mes pieds ». Que de fois, hélas ! notre conduite est inverse. Retenons aussi le verset 63 : « Je suis le compagnon de tous ceux qui gardent tes préceptes » (voir v. 79, 115). Et demandons-nous qui nous fréquentons (Prov. 13, 20).