Psaumes 120 et 121

[Chaque jour les Écritures, année 5, 8 février]

Les quinze cantiques des degrés (Ps. 120 à 134) retracent d’une manière ascendante la délivrance et la restauration du résidu d’Israël. — Le psaume 120 trouve ces fidèles dans leur captivité au milieu des nations et nous fait entendre leurs soupirs. Ils souffrent d’avoir à séjourner au milieu de « ceux qui haïssent la paix ». Chrétiens, puissions-nous réaliser davantage combien le monde est opposé à Dieu et par conséquent à Ses enfants. Il ignore la paix ; encore moins peut-il la donner. Mais que dit le Seigneur aux siens ? « … Je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne » (Jean 14, 27). — Détournant ses regards de la scène de son affliction, le fidèle au psaume 121 les élève vers les montagnes (Sion, objet de son espérance : voir Ps. 87, 1, 2). Mais son secours viendra de plus haut, d’auprès du Créateur qui a établi ces montagnes. L’Éternel répond à cette confiance par de touchantes promesses personnelles (v. 3-8). Chaque croyant peut entendre le Seigneur les lui adresser. Il est dans le monde, mais il y sera gardé (verbe six fois répété) partout et toujours en réponse à cette prière de son Sauveur : « Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde, mais que tu les gardes du mal » (comp. v. 7 avec Jean 17, 15).