Psaume 119, 161 à 176

[Chaque jour les Écritures, année 5, 7 février]

Le fidèle, persécuté sans cause par des princes, a peur, non de ceux-ci, mais de la Parole, craignant de lui désobéir (v. 161). Et pourtant elle est sa joie (v. 162) ! Que la Parole de notre Dieu soit un trésor pour nos cœurs ! D’inépuisables richesses y sont cachées, mais seul les découvre celui qui fait de cette Parole la règle de sa vie. — Commencer par recevoir permet ensuite d’apporter : le verset 171 nous rappelle que la louange est le fruit d’un cœur enseigné par les statuts divins. Bien nourris de ceux-ci, nous saurons parler au Seigneur, L’adorer avec intelligence, mais aussi parler haut, autour de nous, de tout ce qui aura fait le sujet de notre méditation (v. 172 ; comp. Éph. 5, 11). — Les derniers versets, qui résument le psaume, permettent maintenant d’en dégager la pensée directrice. Israël aura été amené par la tribulation à reconnaître son égarement (v. 176). Il aura appris dans l’affliction à chérir la loi de l’Éternel (v. 163, 167, 174), à y conformer sa conduite (v. 165-167), à haïr le mal (v. 163), à ne chercher son salut qu’en Dieu (v. 166). Avant qu’intervienne la délivrance finale (v. 174), la restauration intérieure aura déjà été produite. Ce qui permettra à Dieu d’agir en faveur des siens et de les introduire dans la bénédiction du règne.