Psaumes 126 et 127

[Chaque jour les Écritures, année 5, 11 février]

Comme quelqu’un qui s’éveille d’un cauchemar affreux, les fidèles seront d’abord incapables de réaliser leur subite délivrance. Mais bientôt retentiront des chants de joie auxquels les peuples feront écho : « L’Éternel a fait de grandes choses pour ceux-ci » (v. 2 ; Ps. 14, 7). Leurs larmes auront pour ainsi dire arrosé les sillons d’une moisson généreuse (v. 5). Et tel fut le ministère du Seigneur Jésus ici-bas (v. 6). Il a suivi en pleurant le chemin de la croix. « Mais s’il meurt — dit Jean 12, 24 — il porte beaucoup de fruit ». Il paraîtra triomphant, chargé du fruit du travail de Son âme : Ses rachetés, comme Ses gerbes précieuses serrées contre Son cœur. — Le psaume 127 nous rappelle que toute entreprise est vouée à l’échec si elle n’a pas au départ l’approbation du Seigneur. Une affaire peut paraître bonne, mériter beaucoup de temps et de peines, elle n’aboutira à rien si Lui n’y a pas travaillé (comp. Jean 15, 5 fin). L’activité paisible et confiante du chrétien, suivie d’un sommeil tranquille, contraste avec l’agitation fiévreuse et ambitieuse des hommes de ce monde (Eccl. 2, 23). Et vous, jeunes gens qui pensez à « bâtir votre maison », le mariage est une chose trop sérieuse pour vous en occuper seuls. Laissez-vous conduire par le Seigneur.