Psaumes 128 et 129

[Chaque jour les Écritures, année 5, 12 février]

« Bienheureux quiconque craint l’Éternel… tu seras bienheureux et tu seras entouré de biens » (Ps. 128, 1, 2). L’homme voudrait inverser les choses. Il se figure parvenir au bonheur en améliorant ses conditions matérielles. Mais sa misère est d’abord d’ordre moral. L’homme est malheureux parce qu’il est pécheur. Qu’il commence par se tourner vers Dieu pour Le craindre et marcher dans Ses voies (v. 1). Alors il verra la bénédiction s’étendre à tout ce qui le concerne. « La piété est utile à toutes choses… » (lire 1 Tim. 4, 8). « Cela ne signifie pas, écrit J.N.D., que nous aurons une prospérité qui consiste à satisfaire nos convoitises, mais la jouissance paisible ici-bas de la faveur divine » (voir Ps. 37, 4). — Psaume 129. Dès sa « jeunesse », en Égypte, Israël a souffert d’une dure oppression, mais rien n’égalera celle qui sera sa part sous le joug de l’Antichrist. Et Christ, en prenant la forme d’esclave, s’est identifié par avance avec les souffrances de Son peuple (comp. v. 3 et Matt. 27, 26). — Mais l’Éternel est juste (v. 4). Les méchants seront arrachés (v. 6) ; ils ne feront pas partie des gerbes rassemblées avec joie par le grand moissonneur (v. 7 ; Ps. 126, 5, 6) ; ils n’auront aucune part à la bénédiction du règne (v. 8).