Psaume 132

[Chaque jour les Écritures, année 5, 14 février]

Ce beau cantique évoque le jour où le roi David fit monter l’arche à Jérusalem (2 Sam. 6, 17). Plus tard, lors de la consécration du temple, Salomon termina sa prière par les versets 8 à 10 (2 Chron. 6, 41, 42). Prophétiquement, ce psaume correspond à l’introduction du règne millénaire. Dieu entrera dans Son repos (v. 14) ; le monde entier sera béni et se réjouira (v. 15, 16) ; Christ, le vrai Fils de David, recevra la couronne universelle (v. 17, 18). Les promesses inconditionnelles de Dieu s’accompliront en Lui, par Lui et pour Lui. — Mais, remarquons-le bien, elles sont la conséquence de « toutes Ses afflictions » (v. 1 ; comp. 1 Chron. 22, 14 ; David est un type de Christ, Roi rejeté, tandis que Salomon représente le Messie dans Sa gloire). C’est parce que Christ a souffert qu’Il sera ainsi exalté et c’est parce qu’Il a connu ici-bas le douloureux travail de Son âme que la terre jouira du repos de Dieu. — Rapprochons respectivement les versets 2 et 11, 5 et 13, 8 et 14, 9 et 16, 10 et 17, 18. Nous constatons que ce fidèle, qui a eu à cœur la gloire de Dieu, obtient point par point des exaucements dépassant toutes ses espérances. Il a affaire à Celui qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons (Éph. 3, 20).