Psaume 143

[Chaque jour les Écritures, année 5, 22 février]

« Écoute ma prière…, s’écrie le fidèle du fond de sa détresse, ne me cache pas ta face… réponds-moi ». Quel contraste entre cette inquiétude et l’assurance paisible qui peut être aujourd’hui la part du chrétien ! Ce dernier est certain de trouver toujours accès par Jésus auprès du Père (Héb. 4, 16). Et pourtant le même intense désir de communion devrait l’animer. « Mon âme, comme une terre altérée, a soif de toi » (v. 6 ; comp. Ps. 63, 1). Oui, chaque jour, dès le matin, j’ai besoin d’entendre non seulement la Parole de Dieu, mais Sa bonté, en ouvrant mon cœur pour l’écouter (v. 8). Ce sentiment de l’amour du Seigneur fortifiera la confiance que j’ai placée en Lui et je Lui demanderai, d’abord de me faire connaître Son chemin, puis de m’y conduire. L’appeler mon Dieu, me nommer moi-même « son serviteur » (v. 12), m’engage à faire ce qui Lui plaît. Mais il faut en premier lieu qu’Il me l’enseigne, et ensuite que Son bon Esprit me guide dans le « pays uni » (ou de droiture — voir note) de Sa volonté (v. 10). En réalité ces demandes sont liées les unes aux autres. D’une part la jouissance de la communion du Seigneur est nécessaire pour connaître Sa volonté. Mais d’autre part nous ne pouvons la goûter que dans l’obéissance à cette volonté !