« Écoute ma prière…, s’écrie le fidèle du fond de sa détresse, ne me cache pas ta face… réponds-moi ». Quel contraste entre cette inquiétude et l’assurance paisible qui peut être aujourd’hui la part du chrétien ! Ce dernier est certain de trouver toujours accès par Jésus auprès du Père (Héb. 4, 16 ). Et pourtant le même intense désir de communion devrait l’animer. « Mon âme, comme une terre altérée, a soif de toi » (v. 6 ; comp. Ps. 63, 1 ). Oui, chaque jour, dès le matin, j’ai besoin d’entendre non seulement la Parole de Dieu, mais Sa bonté , en ouvrant mon cœur pour l’écouter (v. 8 ). Ce sentiment de l’amour du Seigneur fortifiera la confiance que j’ai placée en Lui et je Lui demanderai, d’abord de me faire connaître Son chemin, puis de m’y conduire . L’appeler mon Dieu, me nommer moi-même « son serviteur » (v. 12 ), m’engage à faire ce qui Lui plaît . Mais il faut en premier lieu qu’Il me l’enseigne, et ensuite que Son bon Esprit me guide dans le « pays uni » (ou de droiture — voir note) de Sa volonté (v. 10 ). En réalité ces demandes sont liées les unes aux autres. D’une part la jouissance de la communion du Seigneur est nécessaire pour connaître Sa volonté. Mais d’autre part nous ne pouvons la goûter que dans l’obéissance à cette volonté !
Psaumes
Psaume de David ; quand il était dans le désert de Juda.
◊ 1 Ô Dieu ! tu es mon *Dieu ; je te cherche au point du jour ; mon âme a soif de toi, ma chair languit après toi, dans une terre aride et altérée, sans eau,
◊ 2 Pour voir ta force et ta gloire, comme je t’ai contemplé dans le lieu saint.
◊ 3 Car ta bonté est meilleure que la vie ; mes lèvres te loueront.
◊ 4 Ainsi je te bénirai durant ma vie, j’élèverai mes mains en ton nom.
◊ 5 Mon âme est rassasiée comme de moelle et de graisse, et ma bouche [te] louera avec des lèvres qui chantent de joie.
◊ 6 Quand je me souviens de toi sur mon lit, je médite de toi durant les veilles de la nuit ;
◊ 7 Car tu as été mon secours, et à l’ombre de tes ailes je chanterai de joie.
◊ 8 * Mon âme s’attache à toi pour te suivre, ta droite me soutient.
◊ 9 Mais ceux qui cherchent ma vie pour sa ruine entreront dans les parties inférieures de la terre ;
◊ 10 On les livrera à la puissance de l’épée, ils seront la portion des renards.
◊ 11 Mais le roi se réjouira en Dieu, [et] quiconque jure par lui se glorifiera ; car la bouche de ceux qui parlent faussement sera fermée.
Psaumes
Psaume de David.
◊ 1 Éternel ! écoute ma prière ; prête l’oreille à mes supplications ; dans ta fidélité réponds-moi dans ta justice.
◊ 2 Et n’entre pas en jugement avec ton serviteur, car devant toi nul homme vivant ne sera justifié.
◊ 3 * Car l’ennemi poursuit mon âme, il foule ma vie par terre ; il me fait habiter dans des lieux ténébreux, comme ceux qui sont morts depuis longtemps.
◊ 4 Et mon esprit est accablé en moi, mon cœur est désolé au-dedans de moi.
◊ 5 Je me souviens des jours d’autrefois, je pense à tous tes actes, je médite les œuvres de tes mains.
◊ 6 J’étends mes mains vers toi ; mon âme, comme une terre altérée, [a soif] de toi. Sélah.
◊ 7 * Éternel ! hâte-toi, réponds-moi ! mon esprit défaut en moi. Ne me cache pas ta face ! autrement je serai semblable à ceux qui descendent dans la fosse.
◊ 8 Fais-moi entendre dès le matin ta bonté, car en toi j’ai mis ma confiance ; fais-moi connaître le chemin où j’ai à marcher, car c’est à toi que j’élève mon âme.
◊ 9 Éternel ! délivre-moi de mes ennemis ! c’est vers toi que je me réfugie.
◊ 10 Enseigne-moi à faire ce qui te plaît, car tu es mon Dieu ; que ton bon Esprit me conduise dans un pays uni.
◊ 11 À cause de ton nom, ô Éternel ! fais-moi vivre ; dans ta justice, fais sortir mon âme de la détresse,
◊ 12 Et, dans ta bonté, extermine mes ennemis, et détruis tous ceux qui oppriment mon âme ; car je suis ton serviteur.
Hébreux
4 ◊ 1 — Craignons donc qu’une promesse ayant été laissée d’entrer dans son repos, quelqu’un d’entre vous paraisse ne pas l’atteindre ; ◊ 2 car nous aussi, nous avons été évangélisés de même que ceux-là ; mais la parole qu’ils entendirent ne leur servit de rien, n’étant pas mêlée avec de la foi dans ceux qui l’entendirent. ◊ 3 Car nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, comme il a dit : « Ainsi je jurai dans ma colère : S’ils entrent dans mon repos », bien que les œuvres aient été faites dès la fondation du monde. ◊ 4 Car il a dit ainsi quelque part touchant le septième jour : « Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres au septième jour » ; ◊ 5 et encore dans ce passage : « S’ils entrent dans mon repos ! » ◊ 6 Puis donc qu’il reste que quelques-uns y entrent, et que ceux qui auparavant avaient été évangélisés ne sont pas entrés à cause de leur désobéissance, ◊ 7 encore une fois il détermine un certain jour, disant, en David, si longtemps après : « Aujourd’hui », comme il a été dit auparavant : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » ◊ 8 Car si Josué leur avait donné le repos, il n’aurait pas parlé après cela d’un autre jour. ◊ 9 Il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu. ◊ 10 Car celui qui est entré dans son repos, lui aussi s’est reposé de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes propres. ◊ 11 Appliquons-nous donc à entrer dans ce repos-là, afin que personne ne tombe en imitant une semblable désobéissance. ◊ 12 Car la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. ◊ 13 Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire.
◊ 14 Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme [notre] confession ; ◊ 15 car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais [nous en avons un qui a été] tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. ◊ 16 Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun.