Psaumes 141 et 142

[Chaque jour les Écritures, année 5, 21 février]

Nous ne fatiguons jamais le Seigneur en nous adressant à Lui. Au contraire, la prière d’un croyant est un parfum agréable pour Lui (v. 2 ; comp. Apoc. 5, 8 fin). Hélas ! notre bouche est capable de faire jaillir aussi des paroles amères. Sans le secours d’en haut, personne n’est capable de dompter sa langue (Jacq. 3, 8, 9). « Mets, ô Éternel ! une garde à ma bouche », demande ici l’homme de Dieu. Cependant celle-ci ne fait que traduire ce qui bouillonne dans le cœur (Ps. 39, 1-3). Ce dernier a aussi besoin d’une « garde » vigilante pour n’être incliné à aucune chose mauvaise (v. 4). Enfin sachons considérer la répréhension non comme une blessure d’amour-propre, mais comme une faveur, une « huile excellente » réservée par le Seigneur aux siens (v. 5 ; comp. 2 Sam. 16, 5, 10 ; Gal. 6, 1). — Psaume 142. Pourchassé par Saül, David s’est caché dans la caverne d’Adullam (1 Sam. 22 ; Ps. 57). Il erre avec ses compagnons « dans les déserts et les montagnes, et les cavernes et les trous de la terre » (Héb. 11, 38). Tout refuge humain est perdu pour lui (v. 4). Mais sa foi lui permet de s’écrier : « Éternel… tu es mon refuge » (v. 5). — « Les justes m’environneront… » (v. 7). Christ, le vrai David, introduira avec Lui dans Sa gloire ceux qu’Il aura revêtus de Sa propre justice.