Psaume 145

[Chaque jour les Écritures, année 5, 24 février]

Christ, dont David est la figure, entonne ici la louange (voir titre) qui, dans les derniers psaumes, va s’élargir à toute la création (comp. Ps. 22, 25…). Et nous pouvons chanter avec Lui : « Je t’exalterai, mon Dieu… je te bénirai chaque jour… à toujours… ». L’Éternel est grand, d’une grandeur insondable (v. 3). Ses actes sont puissants (v. 4, 12), merveilleux (v. 5) et terribles (v. 6). Sa bonté est grande (v. 7, 8) et universelle (v. 9) ; on en fera « jaillir la mémoire ». Sa force est déclarée, Sa justice hautement chantée. Mais une de Ses gloires surpasse toutes les autres : c’est la grâce (v. 8). Elle apporte le salut ; de plus les versets 14 à 20 en énumèrent diverses manifestations. L’Éternel soutient (Ps. 37, 24)…, relève (Ps. 146, 8)…, donne la nourriture, rassasie (Ps. 107, 9)…, se tient près de ceux qui L’invoquent (Ps. 34, 17, 18)…, accomplit le souhait de ceux qui Le craignent, entend leur cri, les sauve, garde ceux qui L’aiment. Oui, « de sa plénitude, nous tous nous avons reçu, et grâce sur grâce » (Jean 1, 16). Et tous les verbes à la première personne du futur : « je t’exalterai… je bénirai… je louerai… je parlerai… je déclarerai… » ne sont que la juste réponse du racheté au déploiement de cette grâce.