Psaume 146

[Chaque jour les Écritures, année 5, 25 février]

N’attendons pas d’être au ciel pour célébrer notre Dieu Sauveur. « Je louerai l’Éternel durant ma vie », déclare le psalmiste (v. 2 ; comp. Ps. 34, 1). Lui seul mérite notre hommage comme aussi notre confiance. Les versets 3 et 4 nous avertissent sérieusement de ne pas mettre notre confiance en l’homme, car c’est un danger constant et qui peut prendre bien des formes (par exemple la recherche d’une recommandation). N’attendons aucun appui des principaux — même si occasionnellement Dieu s’en sert Lui-même pour notre bien. Si haut placés soient-ils, il n’y a pas de salut en eux (v. 3) ; ils ressemblent à la vanité (Ps. 144, 4) et, s’ils sont incrédules, ils périront en un jour avec leurs desseins (v. 4). — Que penserions-nous d’un enfant de parents aisés qui irait mendier chez de pauvres voisins ? Nous avons pour Père un Dieu infiniment puissant, infiniment sage et qui nous aime ; que nous faut-il de plus ? Il met en liberté les captifs de Satan (v. 7) ; Il ouvre les yeux de la foi (Éph. 1, 18) ; Il relève ceux qui marchent courbés sous des fardeaux trop pesants. Il aime les justes (v. 8). L’étranger, l’orphelin, la veuve jouissent de soins appropriés à leurs besoins (comp. Luc 4, 18). « Comptons les bienfaits de Dieu — dit un cantique,… Nous verrons en adorant combien le nombre en est grand ».