Proverbes 16, 16 à 33

[Chaque jour les Écritures, année 5, 2 mars]

Qu’on annonce la découverte de gisements d’or en un point du globe, et l’on verra en peu de semaines des villes entières s’y construire. Une publicité signalant un moyen facile de gagner de l’argent recevra d’innombrables réponses. En revanche, acquérir la sagesse ne suscite aucune compétition (comp. v. 16). Seul en connaît la valeur le disciple de Jésus qui prend garde à Sa Parole (v. 20 ; Ps. 119, 127). Le butin partagé avec les orgueilleux n’a pas d’attrait pour lui. Il se plaît avec les humbles et les débonnaires (v. 19). — C’est le cœur du sage qui rend sa bouche sensée (v. 23). L’amour lui dicte « les paroles agréables » et douces qui seront comme un baume pour les âmes malades. — En contraste avec l’homme droit (v. 17) et « sage de cœur » (v. 21), les versets 27 à 30 font le portrait de « l’homme de Bélial », « pervers », « violent ». Il « creuse à la recherche du mal », colporte ce qu’il a découvert, sème des querelles, divise, entraîne à mal faire. Gardons-nous de ce dangereux compagnon et suivons dans ce monde le chemin des hommes droits qui oblige à beaucoup de prudence pour éviter le mal (v. 17 ; 2 Tim. 2, 22). Méditons enfin le verset 32. La plus belle victoire qu’un homme puisse remporter consiste à maîtriser son propre esprit (en contraste avec chap. 25, 28).