Proverbes 16, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 5, 1 mars]

Rappelons que la plupart des pensées et maximes contenues dans ce livre des Proverbes ont entre elles des liens qu’il est important de rechercher et de dégager. — Les projets du cœur sont « à l’homme », déclare le verset 1. « Le cœur de l’homme se propose sa voie… » reprend le verset 9. Et ces projets, ces voies, peuvent paraître purs (v. 2) et droits (v. 25) à quiconque ne connaît pas son cœur et ne juge pas ses motifs. Par exemple une aumône, chose bonne en soi, peut être faite pour être vue par autrui (Matt. 6, 1). Mais Dieu, qui pèse les esprits et les cœurs (chap. 21, 2), discerne dans nos intentions telle voie de chagrin ou de mort (v. 25 ; Ps. 139, 24). Suivons le conseil du verset 3 et remettons-Lui nos affaires, petites ou grandes (Job 5, 8). Le laisser agir, tracer nos voies, dicter nos paroles, c’est cela la dépendance, attitude qui plaît au Seigneur et assure notre sécurité. — Les versets 10 à 15 nous apprennent ce qui convient à des rois. À ce propos, souvenons-nous de la dignité à laquelle la grâce du Seigneur nous a fait accéder (Apoc. 5, 10). Noblesse oblige, dit-on quelquefois (comp. És. 32, 8). La justice et la droiture doivent caractériser les cohéritiers du royaume.