Proverbes 17, 15 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 5, 4 mars]

« C’est vraiment une grande grâce de la part de Dieu que d’appliquer la sagesse divine à tous les détails de la vie de l’homme, au milieu de la confusion que le péché a produite » (J.N.D. Études sur la Parole II p. 36). D’où notre responsabilité de mettre cette sagesse en pratique dans notre vie quotidienne ! Elle nous est donnée pour être vécue, et l’homme intelligent la garde « en face » de lui (v. 24 ; Eccl. 2, 14). Le sot, au contraire, disperse son imagination au bout de la terre en chimères et vaines convoitises. Nous pensons à l’enfant prodigue dissipant follement les biens de son père dans un pays éloigné. Et quel chagrin un fils insensé cause à ses parents (v. 21, 25) ! Imitons Salomon, l’auteur de ce livre. Il avait su demander pour lui-même « un cœur intelligent qui comprenne » (1 Rois 3, 9 note). — Celui qui se porte caution est un faux ami. Il se fie inconsidérément à son prochain, et incite ce dernier à s’attendre à lui (v. 18 ; Jér. 17, 5). Le verset 17 par contre nous donne le moyen de reconnaître un ami véritable. C’est dans les difficultés qu’il se révèle, et que nous découvrons ce qu’est un frère. « L’ami aime en tout temps… ». Qui mérite mieux ce nom que le Seigneur Jésus (Jean 15, 13) ? « Il est notre ami suprême, dit le cantique… — Son cœur seul jamais ne se lasse, — Oh quel amour ! ».