Proverbes 20, 15 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 5, 9 mars]

On a comparé ce livre des Proverbes à un fil conducteur qui, « dans le labyrinthe de ce monde où un faux pas peut amener des résultats si amers, nous montre le chemin de la prudence et de la vie » (J.N.D.). Au milieu du désordre apparent des sentences, chacun peut trouver les instructions pratiques dont il a besoin pour éviter bien des pièges (v. 25). Mensonge, rapportage, paroles indignes contre ses parents, cupidité, esprit de vengeance, fraude, engagements non tenus… : pour être gardé de ces dangers, il est prudent de fuir la société de certaines personnes. « Ne te mêle pas avec le bavard », recommande le verset 19. En le fréquentant nous ne récolterons que médisances et calomnies, aucune édification. Et nos propres confidences seront colportées partout. En contraste, les lèvres de la connaissance sont comme un beau vase, mettant en valeur le bouquet des vérités présentées (v. 15 ; Éph. 4, 29). Recherchons donc la compagnie de ceux qui peuvent nous communiquer les enseignements de la sagesse (comp. chap. 8, 11, 19) ; celle-ci a plus de prix que l’or périssable ou que beaucoup de rubis. « L’ornement des jeunes gens, c’est leur force… » (v. 29) : une force qui a sa source dans le Seigneur et qui les rend capables de vaincre le méchant (Éph. 6, 10 ; 1 Jean 2, 13, 14).