Proverbes 21, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 10 mars]

Beaucoup de personnes pensent être quittes envers Dieu en Lui offrant de temps en temps le « sacrifice » de quelques bonnes œuvres. Elles prétendent se racheter d’une vie de péché en observant certaines formes religieuses. Fatale illusion ! Une seule chose est agréable à l’Éternel : la pratique habituelle de ce qui est juste et droit (v. 3), mais elle n’est à la portée que du juste, c’est-à-dire de celui que Dieu a rendu tel en le justifiant. Jusqu’à sa conversion, tout homme est caractérisé par son méchant cœur. Ses désirs intimes sont tournés vers le mal ; il est son propre centre et n’a ni réel amour pour le prochain (v. 10) ni véritable pitié pour le malheureux (v. 13). Ces sentiments peuvent être quelquefois contrefaits par l’amabilité charnelle ou confondus avec une certaine sensibilité naturelle (un incroyant peut avoir « bon cœur » ou se signaler par sa droiture : v. 2). En fait le vrai bien n’a sa source qu’en Dieu et n’a eu son accomplissement parfait qu’en Christ. C’est à Lui que nous ramène le verset 12. Il a été le juste par excellence (comp. Job 34, 17) et à ce titre Lui seul a le droit de juger (Jean 5, 27-30). Il considère attentivement la maison du méchant et, si vraiment Il n’y voit aucune repentance, Il la renversera dans le malheur (v. 12 ; Ps. 37, 35, 36).