Proverbes 22, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 5, 12 mars]

De la même poussière l’Éternel a fait et le riche et le pauvre. Ils sont égaux à leur naissance, à leur mort, et ne manquent pas d’occasions de se rencontrer (chap. 29, 13 ; Job 31, 15). La prospérité avec la puissance qui en découle (v. 7, 16) sont donc des choses bien éphémères, sans commune mesure avec celles qui ont des conséquences éternelles : « une bonne renommée », « la bonne grâce » (v. 1). La seule richesse à désirer est celle qu’avec la gloire et la vie, Dieu donnera aux débonnaires et à tous ceux qui Le craignent (v. 4 ; Matt. 5, 5). Les différences de fortune sur la terre ne devraient être que l’occasion pour les plus favorisés d’exercer leurs yeux, leur cœur et leur main (relire v. 9). Commencer par voir les besoins qui nous entourent, en être ému, enfin y répondre selon notre pouvoir, c’est agir comme notre cher Sauveur. « Jésus vit,… fut ému de compassion,… rompit les pains et les donna… » (Marc 6, 34-41). — Certains philosophes incrédules ont soutenu que l’enfant naît innocent et que c’est son milieu qui le corrompt. Le verset 15 affirme le contraire (comp. Gen. 8, 21 ; Ps. 51, 5). Mais le jeune garçon qui aura été élevé selon la règle de la Parole (v. 6) portera après sa conversion, pendant toute sa vie, les fruits de cette éducation.