Proverbes 23, 15 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 5, 15 mars]

Devenu adulte, un jeune a-t-il encore à tenir compte de l’avis de ses parents ? Certainement d’après le verset 22. Cela fait partie de l’honneur qui leur est dû, et auquel l’âge ou la majorité ne change rien. C’est une joie pour des parents chrétiens, de voir chez leurs enfants, quand ils ont grandi, les fruits de leur éducation (v. 15, 16, 24 ; et quel relief prend ce v. 24 si nous l’appliquons à la joie que le Père a trouvée dans le Fils bien-aimé, le juste et le sage par excellence : Matt. 3, 17). Mais par-dessus tout, et avant même nos parents, le Seigneur a des droits sur nous. « Mon fils, donne-moi ton cœur », dit-Il à chacun (v. 26). Je ne te demande pas d’abord telle part de tes ressources ou de ton temps, mais tes affections. Le reste suivra. En me donnant ton cœur tout entier — dit Jésus — tu ne fais que me rendre ce qui m’appartient, car il est mon salaire, si chèrement acquis sur le mont Calvaire. — La fin du chapitre décrit la tragique inconscience de celui que l’alcool abrutit. Il est vaincu par le vin (És. 28, 1 fin), incapable de résister aux tentations charnelles (v. 33) et se ruine de toutes les manières (v. 21). — Cher ami, que vas-tu faire de ton cœur ?