Proverbes 24, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 5, 16 mars]

Ceux qui font le mal peuvent être pour nous chrétiens des objets soit d’envie (v. 1) soit d’irritation (v. 19 ; Ps. 37, 1). Or de tels sentiments prouvent seulement notre mauvais état spirituel. Que la vue de pauvres pécheurs suscite plutôt en nous la compassion et le zèle évangélique pour les avertir et les délivrer de la mort (Éz. 3, 18 ; Act. 20, 26) ! N’invoquons pas l’ignorance pour nous excuser de ne rien faire. « Celui qui pèse les cœurs » (v. 12 ; comp. chap. 21, 2) connaît nos vrais motifs : manque d’amour, crainte de l’opprobre, faiblesse de nos propres convictions. — Mais pourquoi les méchants ont-ils souvent la vie facile alors que les fidèles sont parfois péniblement éprouvés ? La clé de cette énigme nous est fournie par un mot : l’avenir. « Il n’y a pas d’avenir pour l’inique » (v. 20), sa fin est l’éternelle perdition vers laquelle il est mené sans résistance (comp. Ps. 73, 17). Il trébuche pour tomber dans le malheur (v. 16). Par contre « il y a un avenir » (v. 14) pour celui qui a trouvé la sagesse, cette divine sagesse qui est une personne : Christ Lui-même (chap. 8, 22…). Et l’attente du croyant ne sera pas réduite à néant, car l’objet de cette attente est encore la même personne : le Seigneur Jésus qui vient.