Proverbes 26, 13 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 5, 21 mars]

Après le portrait du sot (v. 1-12), voici d’autres personnages également détestables. Le premier est le paresseux (v. 13-16) déjà si souvent rencontré. Il prend prétexte de dangers ou de difficultés imaginaires pour se dérober à ses devoirs (v. 13) et néglige même de se nourrir (v. 15). « La porte tourne sur ses gonds » (v. 14) ; « elle effectue un mouvement de va-et-vient, mais reste à la même place. Demandons-nous si nous avons avancé plus qu’elle, si nous avons fait quelque progrès dans notre vie chrétienne ! » (Messager Évangélique 1952 p. 201). Le paresseux se tourne sur son lit. On peut se remuer, s’agiter, sans fournir aucune activité. — Le querelleur est aussi dépeint (v. 17-21). Il est habile à attiser le feu des disputes. Mais le verset 17 a bien des applications. Prendre parti dans des conflits sociaux, syndicaux, politiques… expose un enfant de Dieu à de cruelles « morsures ». — Viennent ensuite le rapporteur qui contribue lui aussi à alimenter les querelles (v. 20, 22), puis le fourbe déguisant la haine de son cœur sous des paroles aimables… (v. 23-25 ; ex. 2 Sam. 20, 9, 10 ; Jér. 12, 6). Jésus a eu affaire aux différentes formes de méchanceté et d’hypocrisie dénoncées dans ces versets (Matt. 17, 17 ; Ps. 38, 12). Combien Il en a souffert !