Proverbes 26, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 5, 20 mars]

Ce n’est pas la gloire mais les coups, qui conviennent au sot pour lui faire prendre le chemin de la sagesse (v. 1-8). D’une façon générale, la discipline du Seigneur et la répréhension du juste nous font faire plus de progrès que les compliments ou les honneurs. Mais ne soyons pas sans intelligence, tels ces bêtes domestiques que seuls le fouet et la bride sont capables de faire obéir « quand ils ne veulent pas s’approcher de toi » (v. 3 ; Ps. 32, 9). Combien il est en effet préférable d’acquérir la sagesse en nous laissant instruire par la Parole plutôt qu’en faisant de pénibles expériences. — L’exemple du prophète Michée devant Achab nous montre que les versets 4 et 5 ne se contredisent pas (1 Rois 22, 13-28). En répondant au roi insensé selon sa folie (v. 15), Michée atteignait sa conscience, le mettant mal à l’aise. En lui répondant ensuite selon les pensées divines et non plus selon sa folie, l’homme de Dieu montrait clairement qu’il n’avait aucune part avec celle-ci (v. 17). — Une marche boiteuse, qu’il s’agisse du juste (chap. 25, 26) ou du sot (chap. 26, 7, 9), ôte toute force au témoignage verbal. Oui, veillons à ce que notre marche prépare l’évangile de paix (Éph. 6, 15).