Proverbes 30, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 28 mars]

Jusqu’ici Dieu a parlé par Salomon, le plus sage parmi les sages. Mais, comme pour montrer que Son Livre ne doit rien à l’intelligence humaine, Il se sert à présent d’Agur, un homme qui se reconnaît lui-même plus stupide que personne. — S’étant ainsi présenté (v. 2) et ayant confessé sa profonde ignorance, Agur commence par poser des questions fondamentales : Qui est le Créateur ; qui est Son Fils ; comment accéder au ciel ? Pour y répondre, il a fallu que Dieu se révèle, descende Lui-même de ce ciel où l’homme ne pouvait monter et communique Ses glorieux conseils dans Sa Parole affinée (v. 5 ; comp. les questions du v. 4 avec Jean 3, 13 ; Éph. 4, 10 ; Marc 4, 41 ; Luc 1, 31, 32). — Agur connaît son esprit limité, mais il sait aussi que son cœur est pervers et il adresse à Dieu une double prière : 1º Que la vanité (la recherche de soi, de la bonne opinion des hommes) et la parole de mensonge soient éloignées de lui. 2º Qu’il reste dépendant, car il mesure les dangers et de la richesse et de la pauvreté. Sages requêtes, dont nous pouvons nous inspirer. — Sans illusion sur lui-même, Agur connaît aussi les principes du monde : révolte, propre justice, orgueil, oppression (v. 11-14). Notre « génération » s’est-elle améliorée par rapport à la sienne ?