Ecclésiaste 1, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 5, 1 avril]

Le livre de l’Ecclésiaste peut être résumé par cette parole du Seigneur Jésus : « Quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif »… (Jean 4, 13). La fontaine de Sichar était l’image d’un monde aride et décevant où ne se trouve pas de bonheur durable. Or la plupart des hommes ressemblent à la pauvre Samaritaine. Ils ne sont prêts à recevoir l’eau vive, don gratuit du Fils de Dieu, qu’après avoir fait mille fois l’expérience que « l’eau » d’ici-bas ne peut en aucune manière étancher la soif de l’âme (comp. Jér. 2, 13). Eh bien ! cette expérience a été faite ; elle se trouve consignée dans ce livre pour que nous n’ayons pas besoin de la recommencer. Et elle a été faite par celui qui, du fait de sa grandeur et de sa sagesse, était le mieux qualifié pour explorer « tout ce qui se fait sous les cieux » (v. 13). Le Prédicateur n’est autre que Salomon, roi à Jérusalem. Son témoignage a toujours la même valeur car « il n’y a rien de nouveau sous le soleil ». Bien des choses sans doute ont changé d’apparence, mais le cœur de l’homme est resté identique à lui-même et les conséquences du péché sont toujours là : « Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté » (v. 15).