Ecclésiaste 2, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 5, 2 avril]

Le Prédicateur a d’abord appliqué son cœur à la connaissance. Que de choses passionnantes à découvrir dans tous les domaines : arts, sciences, tourisme, archéologie… ! Elles sont mises aujourd’hui à la portée de la jeunesse par des moyens modernes. Mais plus le sage avance dans ses recherches, plus ardus deviennent les problèmes et plus il est découragé. L’esprit humain est emprisonné dans les murs de ses propres raisonnements. Seule la Parole de Dieu affranchit la pensée et communique la vraie connaissance. Occupation ingrate, fatigue, chagrin, douleur, telle a été la triste conclusion du sage (chap. 1, 13, 18 ; 12, 12). — Allons, se dit-il alors, ne pensons plus qu’aux plaisirs de la vie (chap. 2, 1-3). Mais là aussi son expérience tourne court ; vanité et déraison sont les mots qui cette fois la résument. Toute joie humaine est gâtée par le sentiment qu’elle n’est pas durable (Prov. 14, 13). — Est-ce peut-être l’abondance des biens terrestres qui pourra le satisfaire ? Qui était mieux placé que Salomon pour accumuler et gérer des richesses, accomplir les « grandes choses » que l’ambition humaine ne cesse de se proposer (2 Chron. 9, 22…) ? Eh bien ! écoutons comment finalement il les apprécie : « vanité et poursuite du vent » (v. 11).