Ecclésiaste 11, 1 à 10

[Chaque jour les Écritures, année 5, 13 avril]

Il semblerait que « la face des eaux » soit l’endroit le moins approprié pour y répandre du pain (v. 1). Mais ce pain c’est la Parole de vie et les eaux nous parlent du monde dans son état de trouble et d’agitation. Et c’est bien là que le Seigneur nous appelle à répandre l’évangile, libéralement (v. 2), sans regarder aux difficultés (v. 4), sans nous poser de questions (v. 5 ; Jean 3, 8), et sans relâcher notre effort (v. 6). Et si nous avons tendance ensuite à nous en attribuer quelque mérite, rappelons-nous que c’est « Dieu qui fait tout » (v. 5 fin). Le verset 3 évoque la grâce, substance de l’évangile (És. 55, 10, 11). Mais l’annonce du jugement en fait également partie. « Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, … marche dans les voies de ton cœur… ». C’est la philosophie de beaucoup de jeunes insouciants. Eh bien ! la fin de la phrase est propre à les faire réfléchir : …« mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t’amènera en jugement » (v. 9). Oui, « Dieu te demandera compte de chaque jouissance : Pour qui et pour quoi as-tu vécu ? Tout ne se borne pas à la terre. Il y a un Dieu et ce Dieu est juge » (H.R.). Ami lecteur encore inconverti, puisse cet avertissement te conduire au verset 1 du chapitre 12.