Ecclésiaste 10, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 5, 12 avril]

Prenons bien garde à ce panneau avertisseur du verset 8 : « Qui renverse une clôture, un serpent le mord ». Dieu a mis autour de chacun de nous des barrières de protection (par exemple l’autorité de nos parents ou éducateurs). Il sait Lui, ce qu’il y a de l’autre côté de la clôture. Nous nous figurons quelquefois que ce sont des joies, et qu’Il nous en prive. Mais non ! Ce qu’Il veut nous éviter, c’est une dangereuse morsure. Le serpent guette et il ne faut pas une large brèche pour lui permettre de se faufiler. Un peu de péché, « un peu de folie » (v. 1), suffit à compromettre le témoignage de l’enfant de Dieu (comp. 1 Cor. 5, 6) et à remplacer le parfum de Christ par la mauvaise odeur de la corruption (Gal. 6, 8). — Le manque de sens chez ceux qui gouvernent est spécialement détestable (v. 5…). Il a des conséquences pour tous ceux qui leur sont assujettis, qu’ils en soient victimes ou qu’ils suivent ce mauvais exemple (ex. : 2 Rois 21, 9, 16). Mais ce n’est pas une raison pour dire, ni même pour penser, du mal des autorités (v. 20). Au contraire, notre devoir de chrétiens est de prier pour elles (1 Tim. 2, 1, 2). — Le verset 12 nous rappelle Christ, le sage par excellence. « Tous… s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Luc 4, 22).