Daniel 1, 1 à 8

[Chaque jour les Écritures, année 5, 23 avril]

Daniel se distingue des autres prophètes. Son livre embrasse le temps des nations (Luc 21, 24 fin), c’est-à-dire la très longue période allant de la transportation à Babylone au rétablissement futur d’Israël sous le règne de Christ. Mais cet homme de Dieu nous parle aussi par son exemple. Que de leçons nous pourrons apprendre avec lui ! La toute première est cette ferme décision de cœur de ne pas se souiller… (v. 8). Jeune étranger amené à la cour du monarque païen, il pourrait trouver bien des excuses pour se conformer au régime royal (contraire aux ordonnances de la loi). Que reste-t-il du culte juif, maintenant qu’une partie des ustensiles du temple détruit[1] se trouve à Babylone (v. 2) ? Lui-même n’est-il pas un captif, objet d’une bienveillance particulière qu’il mépriserait en refusant les mets du roi ? Ne serait-ce pas attirer dangereusement l’attention sur lui et sur ses amis ? Mais pour cet homme de foi, ni ses difficultés personnelles, ni le milieu hostile, ni la ruine du culte judaïque n’enlèvent quoi que ce soit à l’autorité de la Parole de son Dieu. Chers amis, cette Parole a-t-elle la même valeur pour nous ? Alors soyons aussi soigneux que ces jeunes gens pour ôter de notre « régime » tout ce qui peut souiller notre corps et notre esprit (2 Cor. 7, 1).