Daniel 7, 15 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 5, 8 mai]

Si ces sujets prophétiques nous paraissent ardus, imitons Daniel qui a le désir de savoir la vérité (v. 19) et qui la demande (v. 16). Ces événements si proches maintenant doivent nous intéresser à plus d’un titre. D’abord il s’agit de la forme que prendra, après l’enlèvement de l’Église, le monde dans lequel nous vivons. Et nous voyons déjà très bien s’y dessiner les courants qui convergent vers cet effrayant tableau final : l’oppression et la violence (v. 19) ; la négation de toute relation avec Dieu (les bêtes ; lire 2 Pier. 2, 12), l’exaltation insensée de l’homme (cette corne qui s’élève en proférant de grandes choses)… — Ensuite n’oublions pas que des témoins, appelés « saints des lieux très hauts », traverseront cette époque tragique. Ils auront à souffrir, ils seront consumés (littéralement usés : v. 25) mais ensuite ils recevront et le royaume et le jugement (v. 18, 22 ; Apoc. 20, 4). Et ce qui au verset 14 a été attribué au Fils de l’homme sera également donné au peuple des saints des lieux très hauts (v. 27). Ils auront été foulés aux pieds (v. 23) par les actuelles « dominations » (v. 27). À leur tour ils recevront cette domination, quand le Seigneur, qui plus que tous a été fidèle jusqu’à la mort, s’associera les siens en grâce afin de régner avec eux (Ps. 149, 5-9).