Daniel 7, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 7 mai]

Retenons le plan du livre de Daniel. Dans les six premiers chapitres nous avons vu vivre cet homme de Dieu. Dans les six derniers, nous entendrons ses prophéties. — C’est au tour de Daniel d’avoir un songe dont le sujet général est le même que celui de Nebucadnetsar au chapitre 2. Mais cette fois les quatre monarchies successives du temps des Gentils sont vues sous l’apparence de bêtes. Babylone est figurée par le lion aux ailes d’aigle (comp. Jér. 4, 7 ; 49, 19, 22, 30) ; la Perse, par l’ours féroce et rapace ; l’empire grec, par le léopard rapide et impétueux. Quant à la quatrième bête qui surgit « effrayante et terrible et extraordinairement puissante », il n’existe pas dans la création d’animal assez monstrueux pour lui prêter son nom (chap. 2, 40). Il s’agit de l’empire romain, spécialement sous la forme qu’il va reprendre : celle des dix cornes (ou dix rois), avec la petite corne prépondérante. Cette dernière représente le chef de l’empire, un suppôt de Satan, homme d’une intelligence et d’une perspicacité sans pareille au service d’une ambition démesurée, proférant des blasphèmes… « Je vis, jusqu’à ce que… » (comp. chap. 2, 34). « L’Ancien des jours », Dieu Lui-même détruira subitement cette incarnation de l’esprit du mal, avant de donner au Fils de l’homme « la domination, et l’honneur, et la royauté » (v. 14).