Daniel 8, 15 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 5, 10 mai]

L’ange Gabriel est chargé d’expliquer à Daniel la vision qui l’a tant effrayé. Dans les derniers temps du royaume à venir — celui du Nord, de l’empire grec — lorsque la méchanceté des hommes sera arrivée à son comble (v. 23), un roi se lèvera, appelé l’Assyrien, différent de la petite corne du chapitre 7. Cet homme utilisera son intelligence extraordinaire pour faire le mal (v. 24, 25). En dernier lieu il osera s’attaquer à Christ. Alors il sera brisé par l’intervention directe de Dieu (sans main), en contraste avec l’histoire des empires, où nous voyons Dieu utiliser l’un pour abattre l’autre (Job 34, 20). — Ce chapitre nous a ainsi montré comment les cornes du bélier (l’empire des Mèdes et des Perses) ont été brisées et remplacées par la corne du bouc (l’empire grec) et enfin par le roi audacieux lui-même. Dieu permet que cet homme s’élève, élimine ses concurrents, remplisse la terre de ses exploits, mais sa fin est d’être brisé (Prov. 6, 15). L’histoire nous en fournit déjà plus d’un exemple. Ainsi Alexandre, dit le Grand, ce conquérant fougueux mort à trente-trois ans après avoir subjugué un immense empire, et qui illustre sans doute mieux que beaucoup cette parole du Seigneur Jésus : « Que profitera-t-il à un homme s’il gagne le monde entier, et qu’il fasse la perte de son âme ? » (Matt. 16, 26).