Daniel 9, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 11 mai]

Ce beau chapitre nous montre Daniel faisant usage des deux ressources qui sont toujours à notre disposition : la Parole et la prière. Cette fois ce n’est pas par une vision qu’il est enseigné, mais en sondant les Écritures. Elles lui apprennent : 1º que la délivrance d’Israël est proche (v. 2 ; lire Jér. 29, 10…) ; 2º pour quels motifs la main de l’Éternel a frappé et dispersé Son peuple et dans quelles conditions la restauration peut avoir lieu (v. 11 ; lire Lév. 26, 40…) ; 3º l’attitude convenable, pour que Dieu écoute et pardonne (lire 1 Rois 8, 47…). Tourné vers Jérusalem, Daniel reprend mot pour mot les expressions dictées par Salomon : « Nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons agi méchamment… » (v. 5, 15 ; chap. 6, 10). Or non seulement Daniel nous est présenté comme irréprochable, mais il a encore subi pendant toute une vie d’exil les conséquences du péché des autres. Eh bien ! il confesse pourtant l’iniquité comme étant la sienne ; il en éprouve et la douleur et l’humiliation devant Dieu ; il prend sur lui les transgressions de son peuple. C’est ce que Christ a fait parfaitement. Exempt de tout péché, Il s’est chargé des nôtres, les a confessés comme étant Ses péchés, endurant seul à notre place le châtiment que nous avions mérité (Ps. 40, 12).