Daniel 10, 15 à 11, 9

[Chaque jour les Écritures, année 5, 14 mai]

Avant de considérer le côté visible de la prophétie, le chapitre 10 nous fait entrevoir son côté caché : la contrepartie céleste des événements d’ici-bas. Les grands de ce monde tout en se croyant libres, ressemblent à des marionnettes ; ils sont dirigés d’en haut par « les principautés et autorités » sataniques au moyen de ces « fils » qui s’appellent leurs passions (Éph. 2, 2). Mais Dieu a aussi Ses légions d’anges avec leurs chefs (Héb. 1, 14). Et, chose merveilleuse, nous pouvons par nos prières mettre en mouvement leurs forces invisibles, combattre les mêmes combats, et faire l’expérience, avec Élie et Daniel, que « la fervente supplication du juste peut beaucoup » (Jacq. 5, 16). — Au chapitre 11 Dieu ouvre à Son prophète une large échappée sur les événements qui allaient se produire. Trois monarques perses se succéderaient : Cambyse II, Smerdis le Mage et Darius Hystape (respectivement reconnus en Esdr. 4, 6, 7, 24). Après eux, le riche et puissant Xerxès (l’Assuérus du livre d’Esther) entreprendrait une formidable offensive contre la Grèce (Javan). Puis viendrait l’ascension éclair d’Alexandre le Grand (v. 3, 4), la dispersion encore plus rapide de son royaume aux « quatre vents » (frappante illustration du livre de l’Ecclésiaste) suivie de longs démêlés entre ses deux principaux héritiers.