Daniel 10, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 13 mai]

Parfois Dieu répond immédiatement aux prières des siens. Au chapitre 9, 21, Sa parole vient à Daniel alors qu’il prie encore. Parfois au contraire, comme dans ce chapitre, Il retarde Son intervention pour mettre à l’épreuve la réalité de nos désirs, la persévérance de notre foi. Mais même s’il nous faut quelquefois prier longtemps avant d’être exaucés, n’en concluons jamais que Dieu n’écoute pas (1 Jean 5, 13). Il affirme à Daniel que sa prière a été entendue dès le premier jour. Ce verset 12 nous révèle l’état moral agréable à Dieu qui est pour ainsi dire la clé des communications avec le ciel. Retenons le secret de Daniel : il appliquait son cœur à comprendre et à s’humilier. — En comparant la vision des versets 5 et 6 avec celle de l’apôtre Jean à Patmos (Apoc. 1, 13-16), nous comprenons que Celui qui paraît ici avec les attributs de la justice souveraine ne peut être que le Messie retranché (chap. 9, 26) qui sera aussi glorifié. Dans une telle présence, le plus pieux des hommes est saisi d’une frayeur mortelle. (Pour être le canal des révélations divines, il faut que la mort ait d’abord opéré en nous — 2 Cor. 4, 12). Mais la même parole de grâce vient rassurer et Daniel et plus tard Jean : « Ne crains pas », « ne crains pas homme bien-aimé » (v. 12, 19).