Osée 2, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 5, 19 mai]

La cause d’Israël est indéfendable (v. 2 ; comp. És. 1, 18). Après un réquisitoire accablant, Dieu prononce la sanction sur l’infidélité de ce peuple : « c’est pourquoi, voici, je vais fermer ton chemin… » (v. 6)… « c’est pourquoi je reprendrai mon blé… » (v. 9). « C’est pourquoi… » et on pourrait s’attendre à un châtiment plus sévère encore. Mais qu’annonce le verset 14 ? « C’est pourquoi, voici, moi, je l’attirerai, et je la mènerai au désert, et je lui parlerai au cœur ». Incomparable grâce de Dieu ! Le péché des siens devient pour Lui l’occasion de déployer Son infinie miséricorde. Au lieu de chasser « l’épouse » ingrate et coupable, Il la prend par la main, et, seul à seul avec elle, s’adresse à elle de manière à toucher son cœur. Mais pourquoi mentionner cette sinistre vallée d’Acor ? N’évoquait-elle pas le péché d’Acan et ses tragiques conséquences (Jos. 7, 26) ? Eh bien ! c’est elle que Dieu choisit, pour en faire désormais « une porte d’espérance » (comp. És. 65, 10). Et moralement, il en est de même pour nous. La vallée du trouble, le lieu où nous avons affaire à Dieu au sujet de nos fautes passées, devient « une porte d’espérance ». Ainsi, Dieu nous montre que la jouissance de la communion avec Lui a pour point de départ nécessaire la confession de nos péchés.