Osée 2, 18 à 3, 5

[Chaque jour les Écritures, année 5, 20 mai]

Dans le style haché qui lui est propre, le prophète fait alterner sans transition la description du tragique état d’Israël, avec les promesses de restauration (v. 18, 23). La grâce de Dieu établira des liens nouveaux avec Son peuple. Celui-ci ne sera plus esclave, comme cette femme achetée (chap. 3, 2), et ne dira plus « mon maître », mais « mon mari » (chap. 2, 16). « Je te fiancerai à moi », répète trois fois l’Éternel comme pour sceller Son engagement (v. 19, 20). Tel l’anneau au doigt d’une jeune fiancée, cette promesse aurait dû parler au cœur du pauvre peuple, l’inciter à garder jalousement ses affections à l’Éternel (comp. Jér. 2, 2). Par analogie, nous pensons à l’Église qui devrait être toute pour Christ. « Je vous ai fiancés à un seul mari », dit Paul aux Corinthiens (2 Cor. 11, 2), révélant aussi en Éphésiens 5, 25 à 27 ce que Jésus a fait, ce qu’Il fait et ce qu’Il fera pour l’Assemblée. — La courte prophétie du chapitre 3 décrit d’une manière frappante l’état actuel des fils d’Israël : ils n’ont plus ni roi ni culte, pas plus celui des idoles que celui de l’Éternel (v. 4). La maison d’Israël est vide, balayée et ornée, prête à l’accomplissement de Matthieu 12, 45. Mais ensuite viendra sa repentance et son rétablissement dans la bénédiction divine par la bonté de l’Éternel (v. 5).